Le pourquoi du comment tu es tombé là-dessus

grenouille en peluche qui tape ultra rapidement sur une machine à écrire

Le pourquoi du comment tu es tombé là-dessus

Ça fait un bout que j’ai sur ma to do list d’alimenter un blogue. J’ai de la misère à m’alimenter moi-même, tsé #ouiaukraftdinner, mettons que j’me voyais mal alimenter un blogue. À bien y penser, j’attendais le bon moment, j’pense ; la bonne nouvelle à annoncer pour partir ça du bon pied. Pis, j’me suis rappelée qu’on n’est jamais prêt pour se lancer anyways… Au diable la bonne nouvelle, j’écris mes premières lignes un mardi soir à 21h34, sans sujet amené, posé, divisé. J’pars ça raide de même, sans approbation de personne ni attente par rapport à la quantité de paires d’yeux qui vont swigner de gauche à droite pour me lire et de pouces en l’air qui vont tapper dans l’dos de mon ego.

J’ai toujours aimé écrire. À l’école, ça me prenait un temps fou pour rédiger mes textes, mais j’aimais ça. Puis, plus j’ai progressé dans mon cheminement scolaire, moins j’ai écrit. Plus les programmes dans lesquels j’étais inscrite étaient spécifiques, donc moins j’avais de cours généraux. En même temps, ça faisait un peu mon affaire parce que le français se divise en plusieurs branches et, on va se le dire, le volet lecture, c’tait pas mon fort ! Quand j’avais le luxe de pouvoir choisir mon roman pour un travail, j’en choisissais toujours un ben mince avec une police de caractères qui donne pas sa place et, je m’excuse auprès de mes professeurs qui n’y ont vu que du feu, mais d’une année à l’autre, j’ai (trop) souvent repris le même livre afin d’éviter d’avoir à en entamer un nouveau. Shame on me ! #sophielanceetcompte

Tout ça pour dire que, pendant un méchant bout, ma pratique de l’écriture s’est résumée à essayer d’imiter la signature de mes parents pour éviter de leur avouer mes échecs scolaires et à dresser ma liste d’épicerie une fois par semaine. (C’pas vrai, j’suis pas de même… j’fais jamais de liste quand je vais à l’épicerie…)

 

 

Quand j’en ai eu fini avec les bancs d’école, il a fallu que je me bâtisse un site Web dans lequel il y aurait un onglet intitulé À propos. Tsé la section qui se veut un résumé de notre parcours/personnalité dans laquelle les trois-quarts des gens, ayant peur d’en avoir beurré trop épais, essaient de camoufler qu’ils sont eux-mêmes l’auteur en mettant subtilement ça sur le dos de la troisième personne du singulier ? Oui, celle-là ! C’est en rédigeant quelques paragraphes pour meubler cette section que j’me suis remémoré qu’écrire, c’est bien plus que des productions écrites limitées en temps sur le thème du réchauffement climatique.

L’an dernier, j’ai dû me départir de ma jolie petite bagnole afin d’en acquérir une plus colosse répondant mieux aux besoins de mon entreprise. Tu vas trouver ça étrange, mais t’as aucune idée à quel point j’espérais qu’aucun membre de mon entourage ne la réclame. Pourquoi ? Parce que j’avais déjà en tête le texte humoristique qui allait accompagner les quelques photos que j’allais publier sur Kijiji et que j’étais beaucoup trop excitée à l’idée de le mettre sur papier (sur écran ?) #2018. L’écrire m’a pris un temps fou, mais je t’assure que j’ai récupéré l’entièreté de ces précieux instants (et même plus) en vendant mon bolide plein prix en un temps record de 4h ! Bang, ça c’est du score ! Surtout que j’avais déjà trouvé son successeur chez un particulier qui m’allouait une semaine top chrono pour vendre le mien. Mon paternel, doutant des pouvoirs de l’écriture humoristique, croyait que le prix auquel je l’avais affiché était beaucoup trop élevé pour qu’il parte en 7 jours. On aurait dû gager… Next time !

Ça fait donc un bon moment que j’me dis qu’il faut qu’il prenne vie, ce blogue-là. Toi, qui as probablement ben des projets aussi, tu sais comme moi que c’est facile de procrastiner et de se remettre en question. Publier des articles pas sérieux pour deux cennes, écrits en jargon franglais sur mon site Web professionnel alors que j’suis loin d’être écrivaine, prof de français ou encore rédactrice, c’est risqué. Mais là, je reviens de deux semaines à Hawaï (j’te raconte ça dans mon prochain post) et, pendant le voyage, c’est moi qui ai hérité du titre de rédactrice en chef du journal de bord. Ça l’air que c’tait plus rigolo quand c’est ma plume qui écrivait c’qu’on avait eu le privilège de découvrir pendant la journée. Really ?!  Moi qui croyais avoir été efficace que pour casser les oreilles de mes amies, sans raison valable, avec #tunétaisseulementquuneaventure – #gerryboulet et #jsuissortieavecmeschumsdefilles – #mariechantaltoupin. Eh ben, c’est la dose de confiance qu’il me manquait pour que ce blogue voit le jour, on dirait.

Amen !

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